Cela faisait maintenant quelques années que nous désirions faire un tour sur les côtes de l’Afrique de l’Ouest. Ce qui a été chose faite en 2012, en commençant par celles de la Côte d’Ivoire.
Monogaga est-il un Paradis Perdu? Le nom de ce village a été chanté par le talentueux artiste ivoirien Meiway, mais ce lieu reste encore très méconnu des destinations les plus prisées de la côte ivoirienne.
Monogaga est un village de pêcheurs (de générations en générations) situé en bordure d’océan. Au premier abord, il est très difficile de situer le village. En chemin entre Sassandra et San Pedro, un panneau publicitaire pour un hôtel nous indiqua sa localisation : « Monogaga, La Langouste d’Or ». À ce moment précis, j’ai ressenti un enthousiasme et une joie d’être si proche du but, comme un enfant devant des sucreries.
Puis on emprunta une route en terre sinueuse, qui nous a fait traverser plusieurs villages. Au début du parcours, cette route nous laissa un peu dubitatifs car elle était en montée et s’enfonçait dans la forêt. Rien ne nous indiquait que nous approchions de la côte, à part quelques agriculteurs rencontrés qui nous confirmaient que nous étions sur la bonne voie.
Au bout de dix minutes de route, l’impatience montait de plus en plus alors que le circuit montagneux n’en finissait pas. Jusqu’au moment où nous sommes arrivés à un certain point culminant, qui nous a permis d’apercevoir au loin la houle de l’océan, derrière la forêt tropicale. Et là, Eureka (comme on le dit)! Mon sourire revint avec l’espoir et ma crainte de manquer d’assez d’essence pour la suite du voyage, disparue.
En redescendant sur la rive, le reflet du soleil sur l’eau turquoise et les minis rouleaux d’écumes chauds sur nos pieds nous ont très rapidement fait oublier le long trajet que nous venions de parcourir. Baignée par une eau bleue claire et son sable chaud, cette baie est un éclatant site à visiter si vous êtes de passage sur la côte.
Nous avons été « marqués » par la beauté et le charme des lieux. Le temps d’un après-midi, il est agréable de partager le quotidien des locaux. Les habitants se proposent d’aller pêcher des langoustes, écrevisses et gros crabes pour vous faire gouter leurs mets.
Il est actuellement difficile de se loger pour une nuit à Monogaga en raison de la fermeture du seul hôtel du village. Toutefois, pour pallier cet absence les très accueillants habitants, acceptent de mettre à la disposition des voyageurs un petit cabanon face à la plage pour qu’ils puissent s’y installer pour quelques soirs. Pour les amateurs de nuit à la belle étoile, il est aussi possible de planter sa tante après autorisation, et de profiter des douces aménités que la nature propose.
Pour les autres, la route reprend à la recherche de nouveaux spots pour de nouvelles aventures.
Aleksandra Sié
les photos sont magnifiques!!! moi-même originaire de la CI je n’ai pas encore eu l’occasion d’aller à Monogaga.
Je marque ça sur la liste de mon prochain voyage! 🙂
Si vous avez des réponses à mes commentaires,il doit me rester des photos de San Pedro,je pense que les deux endroits se ressemblent(nous étions dans une case et des millions de crabes rouges avaient remontés la plage en passant sous nos hamacs pour disparaître dans les arbres!!!) moment magique parmi tant d’autre dans ce lieux d’ou nous ne voulions pas partir mais il le fallait bien pour continuer notre route et voir et rencontrer d’autres magnifiques souvenirs.
Same as me lol
Je note aussi!
J’adore les photos et également le récit dont tu nous fait part avec plein d’anecdotes.
Ca fait vraiment plaisir de voir qu’il y existe des petits coins de paradis pas encore popularisé.
Des endroits assez atypiques dont personne ne parle.
Je mets sur ma liste ce village à visiter à tout prix.
Isa.
Merci pour ces infos précieuses !
Bjr à tous les amoureux d’Afrique,il y a longtemps que je n’ai pu y retourner ,je suis resté une semaine à San Pedro et dans mes souvenir monogaga était un cours d’eau que nous avions suivi de Gagnoa pour arriver à San Pedro ou pour remonter sur Abidjan,ce nom nous avait fait sourire car mono étant mon surnom(histoire de motard) la liaison avec gaga m’avait suivi un certain temps et depuis ce surnom est devenu mon a. mail en souvenir des meilleurs mois de ma vie, même à Treichville ou j’ai rencontré de vraies personnes malgré sa situation de ghetto début 80,enfin je pourrais continuer mais alors depuis ce temps je pensais que Monogaga était une rivière.
Si quelqu’un(e) peut me répondre(au message précédent) et je crois que mono ou gaga ou l’association des deux avait une traduction plutôt drôle en Africain,je reviendrais sur ce site voir les commentaires et de toute façon je vais essayer de revisiter les lieux de mes voyages via internet à défaut de reprendre le guidon ou le volant.
Ahh merci pour cet article, tu m’a fais revivre un très bon souvenir d’enfance!! Mon défunt père qui était professeur au lycée moderne de Sassandra (ville qui est a quelques KM de San Pedro) , avait organisé une sortie avec ses collègues a MONOGAGA en 1999 (J’avais 9 ans), nous avons pris une route sineuse comme tu dis dans ton article, je vois encore cette route comme si c’etait hier, avec notre vehicule qui n’arretait pas de valser dans tous les sens!! Ca m’amusait! Arrivé a destinatiion j’étais stupéfaite, eblouit par la beauté des lieux, à l’epoque il y avait l’hotel du village, qui était tenu par un français et sa femme ivoirienne qui se prénommait Dorothée ( qui par pure hasard connaissait ma mère qui vivait en france). L’eau était d’une couleur jade, et très claire!! les habitant du villages était très gentil!! les jeunes sont allées pecher des langoustes et des machoirons(poissont chat) qu’il vendait à 2000 frs CFA chacun ( je suppose que le prix a du changer depuis 1999). A la tombé de la nuit, les jeunes ont allumés un feu de bois au bord de la plage, et on chanté des petite chansons ethniques, et nous dansions autour du feu, mon père dansait avec moi et ses collèges aussi, jusqu’a ce qu’n soit epuisé. Nous avions dormi à la belle etoile sous des petites cases en plein air fait en palmier! Bref…. c’est l’un des meilleus souvenirs que je garde de mon defunt père! et aussi de ce magnifique village!! Une fois de rerour en cote d’ivoire j’irai revisiter ce magnifique endroit 16 ans apres! Et pourquoi pas essayer de construire un hotel??? ce endroit est vraiment superbe!! J’espere que la guerre n’a pas fait assez de degats! J’aime ma patrie!!! La cote d’ivoire!!!!! <3