Si vous n’avez pas une voiture à Abidjan, vous allez donc bientôt faire connaissance avec les taxis. Ils sont disponibles en trois couleurs: rouge, vert et jaune. La plupart des taxis à Abidjan sont des peugeot rouges ou des Toyota. Vous les verrez conduire à travers la ville à vive allure en essayant d’avoir le plus de courses possible afin de gagner plus. Lorsque les taxis sont vides et sont à la recherche de clients, ils n’hésitent pas à vous klaxonner. Je dois admettre qu’au début j’ai trouvé ces klaxons effrayants, mais je commence déjà à être habituée.
Bon, une fois que vous avez trouvé un taxi, vide, vous devez dire au chauffeur où vous allez et bien marchander, c’est à dire définir combien vous allez dépenser pour y arriver. Ces négociations peuvent prendre du temps, comme sur la photo ci dessous l’homme discute d’abord le prix avant de rentrer dans le taxi.
3 astuces pour prendre le taxi sans se faire arnaquer:
– Définissez le prix de la course avant de rentrer dans le taxi
– Ne dîtes pas combien vous être prêt à payer avant que le Taximan ne vous donne le prix de la course
– N’utilisez pas le compteur dans le taxi.
Si vous suivez ce plan alors vous être fin prêt à sauter dans un taxi. La partie 2 dans un prochain post.
Joanna, d’attiekeland.
Photo N°1 signée Abdallahh
Oui c ‘est bien vrai!!!! Les taxis font partis du quotidien et indispensable . je me suis fait avoir plusieurs fois mais une fois que l on connait c plus facile. A Bassam c plus simple toute les courses sont à 200 f cfa.
Rectificatif :
Les taxis sont aussi disponibles en bleu ! lol
– Les rouges sont les « taxis-compteurs » qu’on emprunte à titre individuel et qui mènent leurs passagers directement à la destination indiquée, après négociation du prix. Comme leur nom ne l’indique pas, et comme le dit bien l’article, le compteur n’est PAS utilisé.
– Les jaunes, bleus, verts, etc. sont les taxis dits « communaux » qui sont des taxis collectifs (le taxi s’arrête en cours de route pour débarquer et embarquer d’autres passagers) qui suivent des lignes fixes. Une connaissance de la ville est nécessaire afin de se familiariser avec les différentes lignes, mais les chauffeurs seront toujours disponibles pour indiquer aux voyageurs à quel endroit se positionner pour attraper quelle ligne et à quel carrefour descendre pour « décomposer » (changer de ligne)
– les « banalisés » n’ont pas de couleur spécifique parce qu’ils sont totalement clandestins (mais bon…). Ils opèrent d’une gare fixe à une autre gare, en faisant la navette entre ces deux gares. Une connaissance de l’emplacement de ces différentes gares « wôrô-wôrô » est nécessaire pour pouvoir bien se déplacer dans Abidjan (certaines sont relativement cachées).
– les « gbakas », minibus brinquebalants qui suivent des lignes fixes longue distance et à prix modique
– enfin, les bus de la Sotra (société publique) qui malheureusement ne sont jamais assez nombreux, causant de longues files d’attente et des bousculades pour monter dedans…